Introduction |
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2° Section 1815 - 1884 3° Section 1869 - 1878
1898 à 1952
1° Section 1898 - 1916 2° Section 1917 - 1920 3° Section 1921 - 1948 4° Section 1949 - 1952
1953 à nos jours
1° Section 1953 - 1958 2° Section 1959 - 1970 3° Section 1971 - 1980 4° Section 1981 - 1996 5° Section 1997 - 2010
Annexe
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Histoire de famille
Dominique Laurent
1990 - 2010
Il était une fois …
Voilà comment pourrai commencer ce récit que je me suis donné d’écrire, afin de permettre a ceux qui en font partie de savoir d’où ils viennent, et par qui, ils leurs a été possible de vivre sur cette petite planète.
Cela commença il y a …
Il est bien sur impossible de répondre à cette question. Ce qui est certain, si une famille existe, c’est que deux êtres se sont rencontrés, se sont séduits, se sont s’aimés, et décidèrent de fonder une famille. Pour cela, ils ont utilisé ce que leurs a appris leurs pères, leurs mères, leurs frères et sœurs. Avec beaucoup de patience, d’amour, parfois de chance, mais aussi de drames et de difficultés, ils ont réussi a construire une famille, et parfois pour longtemps. Les époques n’étant jamais identique, les familles n’ont pu gardées la même forme, les mêmes modes de vie, les mêmes croyances. Les techniques, et surtout des siècles de guerres, de révoltes et parfois d’exaltations ont bouleversées toutes les familles.
Pourquoi se poser tant de questions aujourd’hui ? Peut être a cause de ce trait d’union avec ces personnes, qui ont durant des siècles, fait en sorte que nous soyons la aujourd’hui, et sans qu’ils n’en ont d’ailleurs conscience. C’est être, avec eux, que d’essayer de savoir ce qu’ils étaient, ce qu’ils ont pu faire de leur vie, car ils nous ont laissés des traces de leur passage. Ceux qui savent encore, doivent dirent l’histoire, cette histoire que nous apprenons a l’école, cette histoire ou nos grands-parents ont vécus et qui nous parle parfois au creux de l’oreille. Les traces, parfois, comme les marques sur le sable, s’effacent et ne peuvent plus être déchiffrée. On regarde alors une photo jaunie, mais qui ne parle plus car plus personne ne sait. Parfois le temps a fossilisé des instants, cristallisé des objets d’une autre époque, mais si l’on ne prend garde, l’érosion bientôt effacera toute mémoire et plus personne ne saura.
Qui pourrait connaître ses ancêtres depuis des milliers d’années, il lui faudrait décrypter des tonnes de livres écrit par ses propres ancêtres. Il faudrait de plus qu’il ajoute a cela sa propre histoire, stocker objets et traces dans un lieu indestructible au temps, pour que la continuité soit assurée. Pour pouvoir connaître le passé il faut une mémoire, mais seule la mémoire collective permet de garder les traces du temps, et jamais un individu pourrais avoir a lui seul le souvenir complet de toute sa généalogie.
Pour connaître il faut avant tout avoir envie de savoir, être en état de voyager dans le temps, son propre temps. Parfois, quelques uns s’essayent à cette quête impossible et transmettent cette passion. C’est grâce à mon oncles, Georges LAURENT que je dois cette envie de savoir et qui a su par son travail de recherche me communiquer son virus. Son travail a été facilité par l’habitude des membres de notre famille de garder des traces, des photos, des souvenirs, et il a su l’exploiter pour en faire un arbre généalogique. Mais ce qui compte le plus, c’est l’âge avancé de nos ancêtres qui, en restant en vie longtemps, ont pu raconter au plus jeune, leur histoire, et ainsi permettre la transmission du savoir a travers le temps.
Malgré cela, il faut continuer de chercher, de mettre en ordre, de trier le passé pour pouvoir dire a ceux qui viendront plus tard, voilà ce que je sais, a toi de transmettre ceci en y ajoutant ta propre histoire. Peut-être dans des siècles, nos petits, petits, petits-enfants regarderont tout cela comme leur Histoire de famille. Avec nos parents, nous pouvons connaitre leurs histoires, car en générale nous avons eu avec eux une histoire commune. Parfois avec des grands-parents mais plus rarement des arrière-grands-parents que nous avons peut-être côtoyé, mais trop tôt dans notre jeunesse pour en avoir un souvenir intact. Mais le temps a aussi ses exceptions, car lorsque l’on a des enfant tardivement dans sa vie, le décalage, s’il se reproduit sur quelques génération, peu amener a avoir connu des personnes qui parlent d’événements d’un autre siècle. Si je considère mon cas, par exemple, à 43 ans je suis le père d’Amélie Laurent, une charmante petite blonde aux yeux bleu qui aura 20 ans en 2017.
J’ai bien connu ma grand-mère, Julienne Laurent né Kern, née en 1878 et mon père, Honoré Séraphin Laurent, née en 1898 se rappelait avoir très bien connu sa grand-mère Célestine Meny dite “ La Bonne Maman ” née en 1852 et son arrière-grand-père Joseph Meny né en 1815, ce qui fait pour 6 générations, une durée de 202 ans de mémoire connue. Amélie a connu son arrière-grand-père maternel Jean Assensi qui lui est né en 1926 ce qui fait pour 4 générations, 91 ans. Le temps n’est pas le même pour tous, assurément.
L’arbre généalogique de mon oncle débute en 1767 environ. Il réussi à trouver la date de naissance de mon arrière-arrière-arrière-grand-père Jean-Thiébauld Meny, grâce a l’acte de naissance de son fils qu’il déclara a la mairie d’ODEREN en alsace, en 1815, et qui est reproduit au 1° chapitre, 2° section. Autre événement important, la photographie de nos ancêtres, datant de 1884, photo très rare pour l’époque, au tout début de la photographie en France. Cette photo montre 10 personnes, qui sont regroupées et forment la première image de notre famille du cote paternel.
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Histoire de Famille – Dominique Laurent 1990 - 2009 |